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L’illustration au service de l’identité visuelle de Gauthier & Cie

L’illustration peut constituer un marqueur fort d’une identité visuelle. Voyons comment — et pourquoi — nous avons valorisé le patrimoine iconographique de la « vieille dame » de la haute décoration française.

Le visuel : un élément primordial dans l’univers de la décoration

Dans la haute décoration, la photo est omniprésente. Pour autant, Gauthier & Cie — fabricant français de tringles et stores sur-mesure — n’a pas vocation à créer des ambiances, mais à fournir les meilleurs produits et solutions à ses clients architectes d’intérieur, tapissiers et agenceurs.

Cominup entre sur la scène de la haute décoration

En 2015, la dirigeante de Gauthier & Cie nous confie l’identité visuelle et rédactionnelle de la PME fondée en 1888. Son ambition : s’affranchir du statut de (simple) fournisseur pour devenir acteur reconnu dans le secteur de la haute décoration. Comment ? Par la valorisation des savoir-faire et la remise à niveau de la valeur perçue. Et il y a tout à faire…

Explorons.

Patrimoine iconographique

Dans le tout premier catalogue édité en 1908, les produits — tringles à rideaux, accessoires de style : embouts, consoles, rinceaux, etc. — sont dessinés à l’encre. Pure merveille ! Nous décelons un enjeu majeur : faire vivre, perdurer et évoluer cet héritage. 

Attention : jus de cerveau, personnes sensibles s’abstenir. Nous abordons la chose sous l’angle suivant : comment le fondateur, Georges Gauthier, aurait abordé la question s’il avait créé Gauthier & Cie au XXIème siècle ? 

L’illustration plutôt que la photo

Nous choisissons d’utiliser l’illustration. À la fois pour enrichir l’identité visuelle et répondre aux besoins de l’époque, tout en pérennisant la tradition iconographique initiée en 1908. 

Et puis c’est vrai que l’illustration est un excellent moyen de donner au client toute la latitude pour envisager le produit dans le décor scénique qu’il va imaginer. Part belle au regard créatif du pro : l’illustration ne fige pas sa projection. Elle esquisse, suggère, invite.

Par ailleurs, le procédé de l’illustration décliné dans différents styles et traits nous servira à exprimer et exhausser l’essence même du travail de Gauthier & Cie : l’alliance de l’esthétique, de savoir-faire artisanaux et de la technologie. 

L’illustration au trait fin : comme en 1908

Comment représenter les 14 catégories dans les 3 gammes ? Nous choisissons le dessin manuel de précision au trait fin à l’encre. 

Ces illustrations rappellent que les savoir-faire artisanaux exigent l’intervention d’une main experte. Et encore aujourd’hui, la feuille de papier et le crayon sont utilisés chaque jour dans les ateliers Gauthier & Cie pour imaginer des solutions, en particulier pour les configurations les plus complexe. À l’heure du tout digital, c’est plutôt rassurant non ?

Le Rough : entrer dans l’univers du client

Réalisées à partir de photos de projets, ces illustrations reflètent notre volonté de mettre en scène des roughs spontanés dans le tracé. Le trait est moins précis que sur les illustrations au trait fin : il croque, esquisse, manifeste une intention. 

Les roughs font entrer Gauthier & Cie dans l’univers de son client. Et c’est là que la PME change de statut et passe de fournisseur à véritable acteur de la haute décoration.

Dès lors, le catalogue n’est plus un inventaire rébarbatif de références – près de 6 000 ! — mais amorce l’intégration des produits dans les futures réalisations. Le designer peut se projeter dans son propre processus créatif.

Le pictogramme : des repères visuels évocateurs

Lorsque l’on exprime une idée par un dessin stylisé, on doit tout de suite comprendre — consciemment ou non — le concept induit. Une croix verte par exemple est identifié par 100 % des gens (ou presque) : une enseigne de pharmacie. Ok, ça, on le savait.

Aujourd’hui, le pictogramme est fermement ancré dans la culture digitale : c’est un mode de signalétique moderne adapté au web. Il améliore l’UX — expérience utilisateur —. 

Mais avec Gauthier & Cie, le pictogramme prend un relief tout particulier : celui d’un virage dans l’image de marque. Des pictos dans l’identité visuelle Gauthier & Cie, c’est un peu comme de la musique techno au Château de Versailles : ils concourent à inscrire l’offre dans l’air du temps.

Effet de gamme

Sur le site internet, les 14 segments des 3 gammes sont symbolisées par des pictogrammes. Pour une compréhension instantanée. Dans cette série, on voit bien que la compréhensions visuelle passe par la juxtaposition de tous les  pictogrammes. Chaque picto n’est pas forcément compréhensible en soi : on en appréhende le sens parce qu’il est associé aux autres.

Naviguer dans une jungle d’information

Et au fait, on fait comment pour s’y retrouver quand les produits recèlent une quantité considérable de spécifications techniques ? Casse-tête.

Il y a plus efficace qu’une machette pour naviguer dans une jungle d’options possibles et de détails techniques enchevêtrés. Donner un coup de pouce au cerveau humain afin qu’il arrive à se repérer rapidement et rompre la monotonie d’une liste d’informations indigestes ? Hop : des pictos !

Le dessin technique : rigoureusement informatif

Une tringle, un store… Bon, ça va, fastoche : un tube, trois pièces et voilà, pas de quoi en faire tout un plat. Damned, vous n’imaginez pas la complexité qui s’y cache (bien) !

Alors comment faire ressortir toute la technicité d’un produit simple en apparence ? Et comment montrer les détails bien souvent nichés à l’intérieur du produit, ceux qui font bien souvent toute la différence avec un produit lambda ? Le tout de façon précise et compréhensible ?… 

Quelqu’un aurait-il du paracétamol ?

Dessins et techniques et vues éclatées — un travail de haute précision — nous ont permis de répondre à ce besoin spécifique tout en contribuant à poser les choses en matière de rigueur et de sérieux.

Ça, c’est fait…

Et Voilà l’travail !

Vous savez maintenant comment, en déclinant un seul procédé visuel, nous avons réussi à répondre à l’ensemble des problématiques aussi variées que complexes : technicité, signalétique web, ancrage dans l’univers de la haute décoration, pérennisation de l’héritage iconographique, élégance…

Un site internet, trois catalogues — plus de 400 pages au total —, des visuels réseaux sociaux et newsletter chartés. Le tout sans shooting photo. 

Allez, avouez : on vous fait rêver, non ?

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